samedi 26 octobre 2013

Un peu de publicité

Je ne résiste pas à afficher l'annonce du séminaire fonctionnel VITAM, le premier d'une longue série !
Selon mes sources, le nombre de participants est prometteur pour l'avenir du futur comité utilisateur du programme VITAM ! Mes collègues archivistes peuvent être fiers ! Le 6 novembre est une date importante !
Vous aurez noté que cette "publicité" intervient après la clôture des inscriptions... ;-) 

samedi 27 juillet 2013

SAE, OAIS, les 3 âges : vus par un informaticien

Suites aux remarques de Janus et Anouk, je dois essayer de préciser le fond de ma pensée sur la notion des 3 âges pour une archive, mais du coup aussi ce qu'est pour moi un SAE dans la lignée de l'OAIS. Je précise tout de suite (au cas où ce ne serait pas clair) : 
  1. Je ne suis pas archiviste mais informaticien.
  2. Mais je pense pouvoir comprendre ces notions selon une approche pragmatique (d'usages et non de théorie), mais du coup, peut-être biaisée.
  3. Je n'ai pas tout lu, loin s'en faut (et notamment, honte à moi, M Perotin) : je peux donc évidemment être dans l'erreur.
  4. C'est tout l'intérêt des échanges : affiner sa connaissance pour être de moins en moins dans l'erreur, et de moins en moins seul.
Je vous invite à lire les commentaires de l'article précédent et les pointeurs associés :
Je comprends que ma présentation des 3 âges (selon un informaticien, pas un archiviste) est quelque peu déroutante pour vous (archivistes). Je ne pense pas que nous disions quelque chose de fondamentalement différent, modulo quelques éléments de langage.

mercredi 24 juillet 2013

Open Data et Archivage électronique : suite sur quelques focus en réponse à Janus

Bonjour Janus,

Suite à tes commentaires, tu t'en doutes, je ne peux que me réjouir de faire progresser ma propre compréhension du domaine. Je ne prétends pas en effet tout connaître ou tout comprendre. Ma démarche est d'avancer petit à petit, en espérant mettre mes pas dans celui de mes prédécesseurs, mais en m'autorisant des écarts s'il me semble que ceux-ci ont ignoré quelques points (la raison la plus souvent étant que ces points sont "récents" ou peu connus et auraient donc amené ces mêmes prédécesseurs aux mêmes conclusions s'ils en avaient eu connaissance).

mardi 9 juillet 2013

Complément sur les 4 notions de l'archivage : pré-versement et quelques précisions


Je me devais de compléter mon billet, notamment sur ce que nous nommons entre nous le pré-versement.
Je me suis en effet focalisé sur le SAE (Système d'Archivage Électronique) dans le billet précédent (puisque c'était l'objet), mais il est clair qu'avant le versement, un grand nombre d'actions sont à mener, et si possible même très en amont, de façon à ne pas recommencer à chaque versement des opérations fastidieuses, mais au contraire à laisser faire l'informatique là où elle peut être utile (quand c'est possible, bien sûr).
Cependant, l'informatique ne fera pas tout, je dirais même plus, l'informatique ne fera rien pour les archives si les archivistes ne s'en mêlent pas. Appelez ça si vous voulez la paresse des informaticiens...

mercredi 3 juillet 2013

L'archivage électronique : versement, conservation et durabilité au service de l'accès

Après plusieurs mois d'études et d'expérimentations, qui seront très certainement rendues publiques prochainement, je souhaitais faire un petit retour sur certains éléments relatifs à la conception d'une solution d'archivage électronique.
Ce billet se découpera en 4 parties : versement, conservation, durabilité et accès.
Il abordera comment nous voyions une solution d'archivage électronique durable et efficace, en mettant en parallèle les concepts archivistiques avec les moyens technologiques pour parvenir à y répondre. Si l'approche est par nature technique (votre serviteur est un informaticien), elle tente de répondre aux besoins exprimés par les archivistes.

dimanche 7 avril 2013

Billet sur la signature électronique dans le contexte des archives électroniques

Billet sur la signature électronique dans le contexte des archives électroniques

Je ne me prononcerais pas sur la partie "légale" mais sur la partie "pérennisation" de la signature électronique. Ceci reflète mon opinion et non un texte de loi.

Dans le forum "Communauté Records Management de l'Association des Archivistes Français", un billet posait la question : "La signature électronique est-elle reconnue authentique?"
Sylvie Dessolin-Baumann a répondu ce message : 

Bonjour, tout dépend d'une part de la législation du pays, d'autre part des dispositions prises pour garantir l'authenticité et la pérennité. En Europe et en France, la législation reconnaît depuis plusieurs années la valeur de la signature électronique, dans des conditions bien précises garantissant notamment son authenticité. Voir : http://fr.wikipedia.org/wiki/Signature_num%C3%A9rique (reconnaissance par différents pays)
pour la France : http://www.archivesdefrance.culture.gouv.fr/gerer/archives-electroniques/administration-electronique/la-valeur-probante-de-l-ecrit-numerique/
et : http://www.securite-informatique.gouv.fr/autoformations/signature_elec/co/Signature_web.html
La valeur et la conservation à long terme posent encore question, cf les travaux de JF Blanchette http://polaris.gseis.ucla.edu/blanchette/papers/annals.pdf
une norme ISO a été publiée récemment voir sur cette liste le post de Jean-Daniel Zeller.
Encore une fois, je ne me prononcerais pas sur les aspects légaux, mais plus sur un aspect pragmatique et opérationnel, quand bien même la loi ne serait pas en accord. En effet, si la loi est mal faite, il nous appartient de la modifier pour tenir compte de l'impossibilité qu'elle entraîne à répondre à ses exigences.

lundi 25 février 2013

Archivage et Cloud 3 (le soulèvement des machines ?)


Archivage et Cloud 3 (le soulèvement des machines ?)


Références :

Tout d'abord, je dois dire un grand Merci pour cet excellent retour de Janus !
Je trouve son contenu très pertinent, et nous commençons à avoir de nombreux points communs dans la réflexion. Tout ceci est parfait !

J'aurais quelques commentaires à ajouter, relativement peu nombreux sur des sujets précis évoques. Pour le reste, je ne peux qu’être d'accord !

samedi 16 février 2013

Archivage et Cloud, lorsque l'analyse confond offre et moyens

Archivage et Cloud, lorsque l'analyse confond offre et moyens


Références :

SI je souscris à de nombreuses critiques de l'offre Cloud effectuées par Janus, je ne partage pas par contre toute l'analyse.

Tout d'abord, si cela n'était pas clair, je différencie de manière très importante l'offre commerciale (qu'elle soit interne ou externe) des outils qui permettent de fournir une offre Cloud. Dit autrement, on peut ne pas apprécier le principe qu'une voiture de sport roule à plus de 300 km/h, mais apprécier pour autant les performances d'un moteur, des transmissions, la qualité des pneumatiques, des freins et des équipements du type radar de dépassement ou de franchissement de ligne...
Et bien c'est exactement ce que je disais : je ne vends pas une offre Cloud pour l'archivage (elle n'existe pas selon moi), mais je suis convaincu que les composants du Cloud (son moteur, sa transmission, ses freins, ses pneus, ...) sont une opportunité indéniable pour pouvoir répondre aux problématiques de l'archivage (intermédiaire et définitif).

Je vais donc reprendre le billet de Janus point par point. Mon objectif n'est pas la polémique, mais de continuer à discuter de certains points. En effet, l'intérêt de ces réflexions libres et documentées est de déterminer plus ou moins collectivement les avantages et inconvénients de telle ou telle approche...

jeudi 7 février 2013

L'ADN comme support d'archivage, ou comment se méprendre sur les besoins

L'ADN comme support d'archivage, ou comment se méprendre sur les besoins

Références :
Décidément,  la non compréhension des contraintes et des besoins de l'archivage numérique me sidère.
Houra ! On sait stocker des bits pour l'éternité ! Plus besoin de changer de support tous les 10 ans, plus besoin de s'embêter avec cette pérennisation qui nous ennui ! Enfin, les scientifiques ont mis au point un système révolutionnaire : le stockage sur brin ADN synthétique. Enfin la donnée est stable pour 50 ans et plus (1 millions d'années ?) ! Enfin on ne va plus avoir besoin de gérer le transvasement des données d'un support à un autre !

Ah, que c'est beau... Mais encore une fois, je vous invite à retrouver un de vos vieux CDROM, un fichier que vous avez transféré de PC en PC, écrit dans les années 90... Arriveriez vous à l'ouvrir ? J'en ai fait l'expérience il y a peu : un fichier créé en 1993 avec Word de l'époque. J'ai eu une belle erreur avec Word : impossible d'ouvrir le document... blablabla...
En mode hexadécimal, j'arrive encore à relire quelques passages (ouf), mais rien de plus...

mercredi 6 février 2013

Un petit tour en provenance du Colloque "Quand l'archivage devient électronique" J2

Un petit tour en provenance du Colloque "Quand l'archivage devient électronique" J2

Comme hier, je ne traite pas de  tous les points mais de quelques uns qui m'ont particulièrement intéressés pour cette seconde journée du colloque. Ces commentaires sont ma lecture personnelle, en tant qu'informaticien, et donc peuvent être décalés par rapport à la compréhension de mes homologues archivistes... L'Espéranto archivistique commence peut être par là ?

mardi 5 février 2013

Un petit tour en provenance du Colloque "Quand l'archivage devient électronique"

Un petit tour en provenance du Colloque "Quand l'archivage devient électronique"

Parmi les nombreux thèmes évoqués ce jour, j'en retiendrais quelques un, sans vouloir oublier les autres... Après tout, c'est aussi le travail de mémoire que de faire un filtrage... ?

A suivre aussi sur Tweeter : #AE2013

lundi 4 février 2013

Mardi 5 et Mercredi 6 Février : Quand l'archivage devient électronique

Mardi 5 et Mercredi 6 Février :  Quand l'archivage devient électronique


http://www.archivesnationales.culture.gouv.fr/chan/chan/colloque-archivage-electronique.html

Pendant 2 jours, un colloque attendu, hébergé par les Archives nationales et les Archives diplomatiques, premier colloque international sur l'archivage électronique !
Un moment à ne pas rater pour ceux qui sont intéressés par le sujet de l'archivage électronique !

Un peu moins de normalisation, un peu plus de fond, sur les archives publiques et les archives privées, dans un contexte franco-français mais aussi international...

Bref, un sujet à archiver, au sens noble et utile du terme, à savoir pouvoir s'y référer plus tard sans perte d'information !

L'archivage sur support ADN ? La fin des temps ?

L'archivage sur support ADN ? La fin des temps ?


Référence : http://www.lemonde.fr/sciences/article/2013/01/24/shakespeare-et-martin-luther-king-archives-en-adn_1822294_1650684.html

Une des news que j'ai lue récemment et qui m'a interpellé le plus, c'est la nouvelle que des chercheurs aient utilisé l'ADN pour stocker des données. En soi, pourquoi pas ! Rien d'incongru en cela. Je suis prêt à changer de nos supports classiques "électronique" ou "magnétique" pour d'autres formes de supports (ici l'ADN artificiel).
Ce qui me gène par contre, c'est la non compréhension de ce qu'est l'archivage en lisant cet article. Archiver n'est pas seulement conserver ad-vitam-aeternam des données numériques sur un support stable et fiable, fut-il capacitif et pouvoir durer 1 million d'années.

Souvenez vous, 24 ans en arrière, les formats des documents étaient du Word 1.0/1.1 sous Windows 3.0 (1989/1990). Révolutionnaire (WYSIWYG), pratique, tout ce que vous voulez... Vous avez écrit un document dans les années 90 avec ce logiciel. Pouvez vous ouvrir ce document aujourd'hui ?

Réponse : non ! Le format est incompatible avec les Word de dernières générations. Alors dans 1 million d'années, votre fichier gentiment conservé dans le brin d'ADN artificiel, qu'en sera-t-il ?

Et oui, l'archivage numérique suppose de maintenir tous les 10 ou 20 ans les documents dans des formats pérennes, mais pérennes pour l'époque. Le format RTF des années 90 était peut être un format pérenne, il ne l'est plus aujourd'hui. Le PDF/A des années 2000/2010 est peut être le format pérenne actuel, mais le sera-t-il dans 20 ans ?

Bref, ne pas laisser l'archivage dans les seules mains des informaticiens qui auront une attitude simplificatrice, qui les arrangent, car un modèle instable est contraire à l'approche d'un informaticien qui est avant tout un scientifique.

Au delà du simple format, il faut aussi se poser la question du pourquoi ? Mais là, ce ne sont pas les informaticiens qui répondront à cette question...

Une autre question sympathique pour l'avenir, l'informatique future sera quantique, avec tout ce que cela suppose : instabilité permanente, modification des états des documents (bits ou Qbits) à chaque fois qu'on les regardera... Comment s’assurerer dans ces conditions de la stabilité de l'information ? Encore un autre débat, presque philosophique, mais qui est à notre porte de l'entendement aujourd'hui, et une question qu'il sera bon de se poser très rapidement...